Quel montant de subvention ? Y'a-t-il un minimum ? Un maximum ?
La subvention porte sur un taux de 50% des dépenses éligibles, avec un plafond de 300 000€ en phase de maturation, et des montants de subvention compris entre 2 et 10 millions d'euros d'aide en phase de réalisation. |
Quels cofinancements attendus ? Peut-il y avoir d'autres fonds publics ?
Les cofinancements sont libres : Il n’y a pas d’exclusion de principe entre les différents programmes France 2030, ni avec des fonds européens ou d'autres fonds publics. En revanche, leur taux d’intervention pourra éventuellement être limité en fonction de l’analyse relative aux aides d’Etat. |
Est-il possible de présenter des salaires affectés au projet en tant que cofinancement partiel des aides de la Banque des Territoires ?
Les dépenses de personnel sont des dépenses éligibles sous réserve de fourniture d'un document prouvant la mise à disposition, tel qu'expliqué dans le règlement général financier : sous cette condition, le cofinancement en salaire pourra être intégré à l’assiette de dépenses éligibles. |
Quel est le taux de financement pour les activités non économiques dans le projet ?
Comme indiqué dans le règlement général financier, pour les activités non économiques : les organismes de recherche ou assimilés pourront obtenir un financement jusqu'à 100% des coûts marginaux et l'ensemble des autres acteurs pourront obtenir un financement à hauteur de 50% des dépenses éligibles.
Quelles sont les dépenses éligibles en phase de maturation ?
La phase de maturation ne peut prendre en compte que des dépenses de personnel, de prestations intellectuelles et de frais généraux. |
Quelle est la différence entre des dépenses éligibles et des coûts admissibles ?
Les dépenses éligibles sont listées dans le règlement général financier. Dans le cadre des activités économiques, les dépenses éligibles sont remplacées par les coûts admissibles tels que définis par les régimes aides d'Etat appliqués à l'activité en cause. |
Quelle possibilité pour les lauréats pour faire appel à des prestations intellectuelles ?
Les lauréats ont le choix entre deux options : sélectionner les consultants selon leur propre procédure de sélection ou avoir recours au marché à bons de commande de la Banque des Territoires. Au stade de la candidature, il est demandé aux candidats de compléter la grille budgétaire en ajoutant le nom du cabinet s'ils le connaissent déjà. Si le candidat décide de faire appel aux consultants sélectionnés par la Banque des Territoires, la grille budgétaire sera complétée lors du conventionnement. |
Les dépenses foncières ou immobilières sont-elles éligibles ?
Se réferer au règlement général financier : certaines dépenses (en particulier foncières ou immobilières) sont déclarées inéligibles sauf à prouver que les investissements indiqués sont absolument nécessaires à la conduite de l’action innovante projetée, à concurrence d’une proportion raisonnable du budget global. |
Un partenaire A du consortium peut-il aussi être prestataire de service d'autres partenaires (B, C, D) du consortium ?
Oui, sous réserve du respect des règles relatives aux marchés publics si applicables - pour rappel, le fait de se trouver dans le cadre d'un consortium crée pour France 2030 n'entraine aucune exemption aux règles de la commande publique. |
A partir de quand les dépenses sont-elles éligibles ?
Pour la phase de maturation, les dépenses éligibles seront des dépenses engagées à partir de la date d'annonce des lauréats. |
Quelles différences entre un prestataire et un partenaire ?
Un prestataire répond par définition à un besoin d'une entité tierce ; il réalise une prestation pour le compte de cette dernière en fonction d'une expression de besoin et sera sélectionné, le cas échéant, dans le respect des règles de la commande publique : le financement qu'il recevra sera donc le prix de la prestation réalisée. |
Quelles sont les règles de la commande publique dans le cadre d'un consortium ?
Si l'achat de cette prestation est réalisé pour le compte du consortium et conformément à l'article L2113-6 du Code de la commande publique : la présence d'un seul membre soumis aux règles de la commande publique dans un consortium suffit pour placer les achats de l'ensemble du consortium dans le champ de la commande publique. |
Les lycées et écoles d'ingénieurs sont-ils considérés comme des acteurs non économiques ?
Un acteur ne peut pas être défini a priori comme « acteur non économique ». L'analyse du caractère économique ou non se fait au regard des activités que l'acteur porte ; ainsi un lycée sera majoritairement reconnu comme exerçant des activités non économiques (formation initiale d'élèves inscrits dans le service public de l'éducation nationale). Pour autant, si le même lycée porte des activités de formation continue, cette partie sera considérée comme activité économique et sera soumise à une analyse des aides d'Etat. |
Quel lien entre "dépenses éligibles" et "coûts admissibles"?
Les dépenses éligibles sont fixées par le réglement général financier (RGF) et s’appliquent aux activités non économiques, dont le financement ne serait pas constitutif d’une aide d’État. |
Sur le sujet des minimis, doit-on tenir compte des subventions obtenues au cours de l'année 2020 ?
Le plafond des aides a minimis (200k€ hors secteur agricole) concerne les 3 dernières exercices fiscaux, sachant que la période de 3 exercices fiscaux est calculée de manière glissante. |
Y a t'il un règlement général financier spécifique aux Outre-Mer ?
Le règlement général financier de l'AMI "Démonstrateurs territoriaux des transitions agricoles et alimentaires" est identique pour tous les territoires. |